Notre collaborateur Guillaume Sigiez est intervenu le 8 janvier 2019 lors d'un cours à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne sur l'écologie territoriale et le métabolisme urbain : une occasion de montrer aux étudiants comment Néo-Eco met en place des boucles d'économie circulaire qui font partie de ce métabolisme.
L'intervention a eu lieu dans le cadre de l' UMR Géographie-Cités, dans un cours animé par André Jaunay, (auteur de “Créer une dynamique de territoire, solutions participatives et durables”, publié fin 2017 aux éditions Territorial) et Frédéric Meynard (DGST Bagnolet), avec le concours de Sabine Barles, professeure de l'équipe CRIA (Centre de Recherche sur l'Industrie, les Réseaux et l'Aménagement).
L'écologie territoriale émerge actuellement en tant que nouveau champ disciplinaire. Il s'agit d'analyser le territoire d’études à travers son métabolisme, ses jeux d’acteurs, de façon à non seulement le caractériser, mais aussi à identifier les pistes de transformation vers davantage de résilience et de durabilité.
Dans ce domaine, nous sommes passés d'une comptabilité physique au niveau du territoire, approche qui prévalait jusqu'ici, à une écologie territoriale multi disciplinaire. Celle-ci consiste en une analyse des régimes, des trajectoires et des transitions socio-écologiques. Elle prend en compte les données matérielles mais aussi les données immatérielles, et fait la distinction entre les ressources données et les ressources construites.
En matière d'écologie territoriale, il s'agit de conduire un analyse systémique qui s’intéresse à divers sous-systèmes (agricole, touristique, énergie-eau, résidentiel). Il faut ensuite construire une vision d’ensemble entre sous-systèmes (relations mutuelles, de parasitisme, de commensalisme, économie circulaire).
Le territoire est un espace de responsabilité collective dans les domaines économique, écologique, culturel, démographique, sociologique etc. et l'écologie territoriale cherche à appréhender l'ensemble de ces enjeux. Dans cet espace, l'économie circulaire doit elle aussi passer d'une logique de comptabilité physique à une logique socio-écologique. Parions qu'elle y gagnera en utilité et en efficacité.