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NEO-ECO et ses partenaires développent NEO'BLOCK, une nouvelle approche de valorisation des sédi

Le secteur de la construction fait face à une pénurie croissante de ressources naturelles granulaires non renouvelables du fait de l’épuisement des gisements et de la difficulté à ouvrir de nouvelles carrières. Ce constat impose de trouver de nouvelles sources d’approvisionnement. En parallèle, l’économie circulaire se développe. Si le recyclage des matériaux de construction est une solution, elle reste insuffisante car tous les matériaux ne sont pas réutilisables ou sont réutilisables à moindre proportion (propriétés intrinsèques amoindries). Il est donc essentiel de trouver des matières premières recyclées minérales, utilisables dans la construction et qui ne proviennent pas du recyclage des matériaux de construction eux-mêmes. Dans un contexte fort de développement durable, le secteur doit également faire face à l’augmentation des prix des matières nobles et à la difficulté de s’approvisionner.

Dans le même temps, la gestion et la valorisation des sédiments portuaires et fluviaux demeurent des enjeux environnementaux et économiques importants pour les gestionnaires et les collectivités. Plusieurs dizaines de millions de mètres cubes de sédiments sont dragués dans les ports et curés dans les cours d’eau chaque année en France. Les sédiments portuaires et fluviaux constituent donc une offre minérale stratégique potentiellement utilisable en tant que matière première recyclée. Ils peuvent s’inscrire dans la composition de matériaux de construction, ces derniers étant choisis en fonction de la compatibilité des propriétés intrinsèques des constituants alternatifs intégrés et de la viabilité technico-économique du développement industriel sous-jacent.

Dans ce cadre global, le projet NEO’BLOCK a pour finalité de promouvoir une nouvelle filière de matériaux de construction issus de la transformation d’un déchet de masse coûteux pour les gestionnaires et collectivités en un écoproduit performant et commercialisable par les industriels du secteur de la construction au sens large.

Ce projet, réalisé dans le cadre d’un projet Sédimatériaux (pour rappel il s’agit d’une démarche volontaire pour réaliser des expérimentations grandeur réelle portée par la Région Hauts de France, l’IMT Lille Douai, le Cd2e, la DREAL). Il est financé par les fonds Européen Feder. Il s’appuie pour la partie scientifique sur l’IMT Lille Douai et en particulier sur le laboratoire Génie Civil Environnement animé le Professeur Nor Edine Abriak et en particulier sur l’expertise du Professeur Frédéric Becquart. Il vise à valoriser les sédiments d’origine portuaires mais aussi ceux de VNF, partenaire historique de Neo Eco dans la valorisation des sédiments. Le démarche sera duplicable à d’autres sédiments d’autres territoires. L’enjeu est d’autant plus important qu’émergent des projets d’envergure, à l’image du Canal Seine Nord Europe.

Le projet NEO’BLOCK repose fondamentalement sur la technique de solidification par voie hydrothermale en présence de vapeur sous pression. Cette technique reste très peu développée et pratiquée aujourd’hui en France dans le secteur de la construction, exceptée dans le domaine des bétons cellulaires. Des sédiments portuaires du Grand Port Maritime de Dunkerque (GPMD) issus des bassins de lagunage actifs et des sédiments fluviaux de sites de dépôt VNF sont privilégiés pour les développements expérimentaux du projet NEO’BLOCK. Des formulations de matériaux doivent être réalisées afin d’obtenir un matériau de qualité ayant au moins les mêmes performances que les standards de construction de référence conçus à base de charges minérales naturelles. Ces nouveaux matériaux doivent répondre à un strict cahier des charges technique et environnemental.



On peut donc parier que grâce à ses nombreux atouts, NEO'BLOCK a un bel avenir dans la construction française.










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